Isigny. Mais où est le beurre ?

 10 août 

Carentan-Isigny 17 km

+ 80 m

Dreknor, drakkar symbole de la Normandie. 

Port de Carentan 

Ici c'est le canal (du Haut-Dick) qui fait pont par-dessus la nationale. Unique et étudié..

J'aborde le Calvados.

Avec Isigny, ville morte (Landivisiau normand ?).  Rien. Où se cache ton beurre ?

Quel contraste avec Carentan la veille. Un seul restaurant ouvert en ville.  Ah, on est lundi ! 

Variété du voyage.

Et je mange un camembert rôti au resto du camping  ! Le plein de calendos ! 

Chaleur encore plus lourde aujourd'hui. Le pas est plus lent. Heureusement la distance plus courte. Quel silence dans les marais écrasés par la chaleur. Tout est assoupi.

Je ne croise personne. 

Soir.

Au camping, avec d'abord les canards puis les tourterelles les marmots et les cloches, le réveil est assuré !

Coup de jeune à Carentan

 9 août 

Sainte Mère Église-Carentan 30,5 km

+ 120m

                                                Va et marche !

Que les pierres des maisons,  calcaires je pense, sont jolies par ici ! 

 

J'ai loupé Utah Beach, mais circulé dans les marais sous une chaleur accablante, le pas quand même alerte aimanté par la récompense de la bière et de la douche finales.

Et surprise !  Que cette ville avec son canal son port ses pierres est séduisante. Confirmée par l'animation du lendemain matin avec un marché sur une place gigantesque,  3 terrains de foot au moins !

Sainte-Mère Église. Ça débarque

 8 août

Quinéville-Sainte Mère Église 22 km

+ 200m

Jésus aux mouettes

Mouettes sans Jésus 

Maintenant,  les choses sérieuses ! 

Pour un peu je débarquais le jour de la commémoration (6 juin pour les ignares comme moi). (Alain, c'est pas juin, c'est août ! ).

Ici tout est Yankee :  plus de boutiques de surplus Airborn que de bistrots ouverts le dimanche matin avec le café à 2,50 € en terrasse !

Drapeaux amerloques aux fenêtres, même mes mollets ont pris des couleurs ! 

Sur les  chemins de randonnées, on croise des jeeps chauffeur GI qui explique le débarquement aux touristes (ricains semble-t-il).

Y'a t-il la même chose sur la ligne Maginot ?

Architectures locales. 

Kinéville. La ville où Milena...

 7 août 

Tatihou-Quinéville 17 km

+ 40m

Longe les plages, les plages...

Pas beaucoup de monde en fait.

Pour arriver à un camping bondé où je me case à côté de cyclistes Lyonnais qui vont dans l'autre sens. Sympas.

Au matin,  mon abri attire la curiosité et m'octroie un café. La nuit, l'abri résista bien à  l'orage. Très modeste au demeurant. Sol sec au matin. Terres grillées.  On va vers très chaud...

Hauteur au plus haut : 1,10 m

Longueur : 2,20 m

Largeur :  1,50 m

Poids : 300 g

Eh oui !

Condensation :  maxi

Tatihou. Où à Tatihou à Tatihou

 6 août 

Saint Vaast-île de Tatihou 1 km

Et quelques uns en bateau amphibie.

Île magique.

Un peu plus petite que Batz.

Je loge dans un bâtiment qui servit pour la quarantaine aux temps de la peste et du choléra (Lazaret), puis à des chercheurs et ensuite comme aérium. 

J'ouvre la fenêtre, je suis dans les palmiers, les fleurs exotiques. Plus loin un jardinier chilien parle avec passion de son travail.  Là un carré fleuri sur gravier. Un papillon colibri butine un lantana. 

Au bout, le fort Vauban à la longue histoire.

Les Allemands s'y installèrent pendant la guerre.

Dans le jardin, un Musée maritime. Et encore, une réserve ornithologique,  difficile de tout voir tout entendre. 

Ici, pas d'habitants à demeure. 

Pas de poubelles pas de déchets. 

Retour à Saint-Vaast, grand port de pêche...